Habiles

L’IS des 3 RDV est codé sur le principe de la 580: code A=1 puis remplacement de groupes de lettres. Et HA/BI/LES se cache dans un code identifié en 580. Cool, non?

Cela fonctionne plutôt bien avec le texte de la 470:

Et en 600 il y a le tableau périodique, inspiré de la loi des Octaves de Newlands…

src wikipedia

Et je n’arrive pas à faire coller le machin…C’est bien dommage.

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Jouons sur les mots

Je suis en train de retravailler l’IS des trois rendez-vous(Je ferai peut-être une synthèse ultérieurement) et cela m’amène à considérer l’énoncé de l’indication supplémentaire. En particulier, je m’intéresse ici à la première phrase :

UNE FOIS N’EST PAS COUTUME : JOUONS SUR LES MOTS PUISQUE LE PAUVRE HÈRE EST ÂGÉ.

Le texte précédant le message codé semble hétéroclite, une excuse pour fournir les équivalences de codage du style « R est AG ». Mais ce n’est pas l’habitude de Max Valentin de choisir des formules inutiles, et de rajouter des mots qui ne servent à rien. L’expression « une fois n’est pas coutume » et l’expression « jouer sur les mots » ne cachent elles pas autre chose qu’une excuse pour faire des jeux mots très moyens ?

Une fois n’est pas coutume est une expression que nous devons à Antoine Loysel, un juriste, qui l’a formulé dans un ouvrage de 1607. Précisément, il s’agit d’un adage, c.a.d. « une formule généralement ancienne, énonçant une vérité admise, un principe d’action ou une règle juridique ».

Antoine Loysel nous a laissé une série d’adages juridiques, que nous employons couramment sans vraiment connaître leur origine( moi, en tout cas). Par exemple :

  • A tous seigneurs tous honneurs
  • Il vaut mieux un Tien, que deux, Tu l’auras

Quand j’utilise le mot expression, je ne suis pas précis, je devrais utiliser adage. Et adage rime avec RAGE, qui se cache derrière « hère est AG ». Coïncidence ? Je ne pense pas, car la définition de «jouer sur les mots », dans les jeux de mots croisés, donnent, en 5 lettres, « rimer ».

Je traduis l’ensemble par, intéresse-toi aux rimes, à commencer par la rime rage de la 530.

Résolution par soustraction

Je trouve intéressant, comme exercice intellectuel, de supprimer de l’énoncé tous les éléments qui n’ont pas servi à la solution. Tel phrase de l’énoncé est superflu, bam, on la supprime. Tel élément du visuel ne sert à rien, bam, on l’élimine. Le titre n’apporte rien ? Bam ! Il saute.

L’énoncé peut alors être reformulé de manière concise. Et pour pousser l’exercice encore plus loin, il est possible de remplacer les mots qui ont survécu par des synonymes, si les mots précis ne sont pas indispensables.

Si l’énigme « allégée » ainsi obtenu est indigente, il y a de grandes chances que la solution évaluée soit médiocre.

Par exemple, ici je supprime le visuel de la 500, son titre, et je reformule le texte :
« A 3131-13-131-11-331-31-13-31, prends la perpendiculaire pour trouver la spirale à 560606 mesures ».
Si ma solution reste la même, la même construction, la même mesure, la même spirale, je peux logiquement déduire qu’il y a un soucis! (1)

Évidemment, cette formulation n’est pas sérieuse et c’est bien l’objectif de l’exercice de souligner l’écart entre la perception de l’énigme et l’énoncé. Certains chercheurs peuvent même se passer de la 780. Dans leur chasse elle pourrait être soustraite sans conséquences:Ils iraient quand même à Roncevaux en 470 et ils trouveraient quand même le pied métrique en 500.

Il est cependant rationnel de penser que certains éléments sont là pour enjoliver, rendre le texte agréable à lire, ou énigmatique. Mais jusqu’à quel point ? Est-il malin d’assumer que l’auteur n’était pas capable de caser des informations dans des mots qui semblent superflus ? Chacun a son évaluation de la qualité d’une énigme . Mais est-il raisonnable de conclure, dans une énigme de qualité que « 75% » des éléments ne servent à rien ? Que le titre n’est pas indispensable ?(2)

Parfois notre cerveau nous joue des tours, et ce que je propose, ici, est juste une méthode pour mettre le doigt sur des failles. Elle n’est ni universelle, ni infaillible, mais elle peut être assez fun.

Je vous souhaite de bonnes résolutions par soustraction. 🙂

(1) J’ai fait exprès de supprimer l’échelle parce que certains chercheurs ne se rendent pas compte que l’échelle ne leur est pas indispensable.
(2)Pour moi, le titre c’est un peu le canari dans la mine. Si une solution n’exploite pas le titre, je jette.

De l’or

En 420, 1969,697 rappelle la masse de l’or, 196,69. D’autant plus que, en alchimie, le soleil/Apollon et l’or sont associés. Mais les décimales de trop et la virgule mal placée, interdisent se rapprochement. Il est logique de conclure que ce rapprochement est erroné ou qu’il contribue juste à désorienter les chercheurs.

Mais est-ce exact? Est-ce qu’il n’y a pas une autre astuce qui permettrait d’utiliser l’or? L’or a pour symbole Au et si l’on inverse ces deux lettres nous trouvons ua, l’unité astronomique, utilisé pour exprimer les distances entre les planètes. Il serait quand même regrettable de ne pas exploiter cette idée.

S’il faut inverser AU pour lire UA, unité astronomique, peut-être faut-il aussi inverser le sens de lecture des chiffres? 796,9691. 796 ua, c’est beaucoup. Trop, car Pluton est à environ 39ua du Soleil.

Mais il est aussi possible de noter que les deux premiers chiffres, 79 donnent le numéro de l’or. Donc, nous avons le numéro et la masse de l’or concaténés en un seul nombre…D’où l’idée de séparer 79 de 6,9691.

Les distances entre les planètes du système solaire et le soleil sont exprimés en nombre avec beaucoup de virgules. Par exemple, périhélie de Mars: 1,3814 ua. 6,9691 est un nombre cohérent dans ce contexte, un indice possible. Une mesure pertinente pourrait permettre de tomber sur une planète.

Une autre lecture est également possible en séparant 79 du reste des chiffres. 79 est la masse du sélénium, étymologiquement lié à la lune. Donc il pourrait s’agir d’un jeu autour de 1969 et de la lune. Or/sélénium, Soleil/Lune.

Le fait qu’il y ait deux lectures imbriquées, plausibles, me fait penser qu’il s’agit de la bonne astuce pour exploiter ce nombre. C’est le genre d’astuce qui résiste quand on cherche, car il est contre-intuitif de séparer les chiffres, mais qui doit paraître évidente pour le concepteur, ou pour un lecteur qui lie le livres des solutions, sans avoir à douter de la relation au/ua.

Le danger des réseaux sociaux

Vu un essai intéressant sur « le poison twitter », aujourd’hui dans le NYT. L’auteur propose que les réseaux sociaux fonctionnent comme un outil de conditionnement ; ce n’est pas une théorie nouvelle. Mais il argumente en mettant en exergue le comportement individus qui sont au départ très différents, mais qui convergent vers une attitude puérile, proche d’enfants dans une cour d’école.

Je trouve l’idée que personne n’est immunisé importante.

Il est tentant de se dire les autres, mais pas moi. Sauf que s’engager dans des pratiques d’interactions via des réseaux sociaux, ou des forums comme ceux de la chouette, nous exposent. Un individu qui mange trop de nourriture industrielle va grossir. Je ne fais pas exception. Un individu qui soumet son cerveau à trop de stimulus négatifs, subira nécessairement des conséquences. Je ne fais pas exception.

Dans le cadre de la chouette, la situation est raisonnable car il y a des modérateurs qui limitent les excès et parce que les forums ne sont pas consciemment organisés pour créer une addiction, afin de vendre plus de publicités. Mais cela ne veut pas dire que les stimulus, positifs et négatifs, ne sont pas là. Il est facile de tomber dans des échanges purement négatifs avec des individus désagréables. Cela n’apporte rien.

Ce que je trouve encore plus insidieux, c’est la cristallisation des opinions. C’est très clair sur les réseaux sociaux ou des groupes se forment de personnes qui sont absolument insensibles aux arguments, voir aux faits, qui ne vont pas dans le sens de leurs opinions. Mais cela existe aussi dans l’univers restreint de la Chouette, où l’on finit par s’identifier à une idée et il devient très difficile de la remettre en cause. Si je soutiens une hypothèse publiquement, que j’ai des échanges répétées sur le sujet, il me devient très difficile de remettre en cause cette idée.Je perds mon objectivité.

Pour prendre un exemple simple, j’ai suffisamment critiqué Dabo pour ne plus être objectif sur le sujet. Cela ne veut pas dire que j’ai tort, mais il est utile de savoir que je ne suis pas objectif. Évidemment c’est pareil pour les partisans de Dabo, qu’ils en soient conscients, ou non. Ce n’est pas pareil d’avoir une opinion, même forte sur un sujet, et de la garder pour soi, et de la défendre dans l’espace publique, de s’identifier ou d’être identifiée à elle.

Je trouve utile d’avoir une approche consciente de ces plateformes, de comprendre que la nourriture intellectuelle que je consomme influence insidieusement mon humeur et mon raisonnement et que mes interactions ne sont pas neutres.

Accorde

J’ai encore pas mal de questions sur les lettres de la 580. Je garde en tête que dans une logique musicale , le H, I, J pourrait être respectivement un La, Si, Do. Si c’est le cas je pourrais avoir une gamme composée des sept villes D E F G H I J. Exit A, B, C.

Quelle application ?

En accordant, le villes sur le LA, leur sixième lettre, il est possible de trouver tout un tas d’anagrammes, qui tournent autour du mot accord (L’idée n’est pas de moi).

En sélectionnant les 7 villes citées ci-dessus, j’obtiens une anagramme propre: ACCORDE.

Il peut être lu comme accorde, impératif, accordé, ou encore accord E/mi. Les 3 villes restantes donnent EOS, trois directions cardinales, Eos déesse de l’Aurore ou 530 à l’envers, ce qui ne m’aide pas beaucoup ici.

Peut-être faut-il creuser l’idée de l’accord?

Il manque un truc.

L’arbuste

IS : Sur la tombe de la Chouette, j’ai planté un arbuste.

L’auteur a renié cette indication supplémentaire donc il est fort probable qu’il vaille mieux ne pas s’attarder dessus.

Mais l’auteur ayant une culture littéraire certaine, j’avais envisagé un rapport avec Lamartine (je en retrouve plus la référence). Et je suis tombé récemment sur un post du regretté Grillon, qui notait une ressemblance, meilleure, avec Musset.

Mes chers amis, quand je mourrai,
Plantez un saule au cimetière.
J’aime son feuillage éploré ;
La pâleur m’en est douce et chère,
Et son ombre sera légère
À la terre où je dormirai.

La référence est d’autant plus pertinence que l’association du saule et de la tombe serait devenu populaire avec la sépulture de Napoléon à Saint-Hélène. Est-ce que l’auteur avait cette référence en tête, je vous laisse juge.

Mais ce saule a une histoire peu ordinaire. Il est devenu célèbre et des boutures ont été plantés partout dans le monde. Tout cela est expliqué dans un post très intéressant ici.

L’Énigme de la Couronne

Une nouvelle chasse pour le début 2023: l’énigme de la Couronne. C’est la première Chasse d’Antoine Brun et il a visiblement effectué un travail soigné en amont. Je vous laisse consulter le site qui offre des illustrations alléchantes. Le lot pour le gagnant est de 2500.

Comme j’aurais trouvé la Chouette à cette date là, et que vous n’aurez plus rien à faire ; ), marquez le site dans vos favoris.